Occupation de l’URSAFF par des travailleurs sans-papiers

Emmenés par plusieurs associations, au nombre desquelles figurait Droits Devant [1], des travailleurs sans-papiers ont investi les locaux d’une antenne parisienne de l’URSAFF.

Cette occupation a pour principal objet de mettre fin à ce qu’il est devenu coutume d’appeler « le rackett de l’Etat ». Cette expression fait référence aux cotisations sociales qui sont prélevées par l’Etat sur les salaires des sans-papiers – dont on rappellera que l’immense majorité d’entre eux sont déclarés – alors même que ceux-ci ne peuvent bénéficier des droits et prestations qui y sont attachés. A ce premier problème s’ajoute celui de l’expulsion car, une fois de retour dans leur pays d’origine, ces travailleurs se trouvent privés de toute ressource en dépit de leurs cotisations.

Droits devant souligne par ailleurs que ce rackett pèse fortement sur l’économie des pays d’origine, dès lors que l’on se souvient que les transferts des migrants représentent jusqu’à trois fois l’aide financière internationale[2].

Pour toutes ces raisons, nous joignons notre voix à la leur: où sont passées les sommes colossales que représentent ces cotisations?

Benjamin Francos

[1]: pour entendre Jean-Claude Amara, porte parole du collectif.

[2]: ce qu’attestent le site du ministère des affaires étrangères et, de façon plus explicite, le site Portail de la Microfinance.

Eric Besson, le Droit, le juge et la morale

Dimanche 10 mai, Eric Besson dévoilait en quelle estime il tient la place du juge dans notre société: zéro, comme la crédibilité du GISTI (v. Décret relatif à la défense des droits des étrangers en rétention suite…).

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Décret relatif à la défense des droits des étrangers en rétention suite….

Suite à notre dernier article relatif au projet du Gouvernement de diviser les centres de rétention en lots et de permettre à des associations ne présentant pas un caractère national et n’ayant pas pour objet social de défendre les droits des étrangers, nous vous proposons une brève mise à jour[1].

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La Lybie, le Maroc et l’Algérie refusent les accords de réadmission

La Libye, le Maroc et l’Algérie ont refusé, le 11 mars 2009, de signer les accords de réadmission mis en place dans le cadre du partenariat avec l’Union européenne.

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Le décret relatif à la défense des étrangers en rétention: une litote gouvernementale

Jeudi 26 février dernier, le Conseil d’Etat rejetait le recours en référé déposé par plusieurs associations (LDH, Cimade, Anafé, Gisti…) tendant à la suspension du décret relatif à la défense des étrangers en rétention du 22 août 2008. Politique ou pas, cette décision met à mal la volonté du juge administratif d’être perçu comme gardien des libertés du justiciable face à l’Administration.

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